Le Real Betis souhaite conserver Sofyan Amrabat au-delà de son prêt, mais plusieurs obstacles freinent pour l’instant une opération définitive. Arrivé l’été dernier en provenance de Fenerbahçe, le milieu marocain a convaincu le staff andalou par son impact et sa régularité. Toutefois, sa signature reste conditionnée à des paramètres économiques difficiles à aligner.
Un prix trop élevé pour le Betis
Fenerbahçe a fixé la barre à 12 millions d’euros pour libérer son joueur. Une somme considérée comme excessive par la direction du Betis, dont la marge de manœuvre financière demeure limitée. Le club espagnol envisage d’entrer en négociations afin de revoir ce montant, mais rien ne garantit que le club turc accepte de réduire ses exigences.
Le salaire d’Amrabat, autre point de tension
Au-delà du transfert, le salaire du Lion de l’Atlas représente un autre frein. Pour que l’opération puisse aboutir, Amrabat devra probablement consentir à un effort financier. Le milieu marocain souhaite poursuivre son aventure en Liga, mais son maintien passera inévitablement par une révision de ses émoluments.
La possible qualification du Betis pour la Ligue des Champions pourrait faciliter les discussions, mais ne suffira pas à équilibrer le montage financier sans une concession du joueur.
Un apport déjà notable en Espagne
Depuis son arrivée, Amrabat a pris part à 9 rencontres avec le Betis. Son activité au cœur du jeu et sa capacité à stabiliser l’entrejeu ont renforcé son statut, au point de devenir une piste prioritaire pour le club andalou.
Reste désormais à savoir si les trois parties parviendront à s’entendre. Entre ambitions sportives et contraintes budgétaires, le dossier Amrabat promet encore plusieurs semaines de discussions.

