Avec une profonde amertume, l’Olympiacos s’est incliné 4-3 à domicile, après une bataille épique face au Real Madrid en Ligue des Champions. L’attaquant marocain Ayoub El Kaabi s’est distingué en étant le cœur de la performance héroïque du Thrylos.
Pourtant, la soirée avait commencé sous les meilleurs auspices pour les Grecs, qui avaient réussi à prendre les devants dès la 8ème minute. Suite à un superbe mouvement collectif, El Kaabi a démontré sa polyvalence en délivrant une passe décisive brillante à Chiquinho, soulignant son rôle essentiel, bien au-delà de la simple fonction de buteur. Hélas, ce début lumineux a été rapidement éclipsé par la puissance dévastatrice du Real Madrid et le festival implacable de Kylian Mbappé, auteur de quatre buts.
Malgré ce boulversement madrilène et le triplé éclair de Mbappé, l’Olympiacos a fait preuve d’une résilience admirable. El Kaabi a lui-même maintenu la flamme en seconde période. Alors que le tableau affichait un avantage 2-4 pour les visiteurs, l’attaquant marocain a réduit le score 3-4, signant le le troisième but des siens à la 81ème minute, grâce à une tête puissante et précise. Cette réalisation a mis une pression énorme sur l’équipe de Xabi Alonso, qui a vu le spectre de l’égalisation planer sur la fin de match. À noter, du côté du Real Madrid, la participation de l’international marocain Brahim Diaz en cours de jeu (73′) à la place d’Asencio.
Les dernières minutes ont tourné au véritable supplice pour les supporters grecs, l’égalisation ayant paru si incroyablement proche. Le destin a cruellement joué contre El Kaabi à la 83ème minute. Déjà buteur, il a vu sa tentative passer à quelques centimètres du poteau, manquant le caxre de peu. Un coup du sort cruel qui l’a privé d’un doublé mérité. Quelques instants plus tard, c’est Gabriel Strefezza qui a fait passer un nouveau frisson dans la défense madrilène avec un tir qui n’était pas loin du montant d’Andriy Lunin (89′). Ces occasions manquées à l’ultime minute ont scellé le score en faveur du Real Madrid, laissant un goût amer mais aussi la fierté d’avoir poussé un géant européen dans ses retranchements.

