À la veille de l’entrée en lice du Maroc face aux Comores, ce dimanche 21 décembre au stade Prince Moulay Abdallah de Rabat, Achraf Hakimi a livré un message clair en conférence de presse : cette CAN à domicile n’est pas une édition comme les autres. Pour sa quatrième participation, le capitaine des Lions de l’Atlas a insisté sur l’émotion particulière de jouer “devant le peuple, la famille, les amis”, et sur la responsabilité que cela implique. « Elle est spéciale pour tous les Marocains. C’est une motivation de plus pour jouer, défendre le pays et tout donner pour le maillot », a-t-il affirmé, déterminé à montrer l’exemple au sein du groupe.
Le défenseur du PSG a également évoqué sa forme après sa blessure, en rappelant le choix fort qu’il a fait pour ne pas rater la CAN au Maroc. Hakimi a expliqué avoir immédiatement fait savoir au staff qu’il était prêt à tout pour être là, même si la décision concernant son temps de jeu ne lui appartient pas. « Moi je suis prêt à me battre pour l’équipe… si je joue, il faudra la poser au coach », a-t-il glissé, tout en assurant se sentir prêt et satisfait du programme suivi depuis plusieurs semaines. Surtout, il a martelé une idée : le résultat passe avant toute considération personnelle. « Si je ne dois pas jouer ou jouer 20 minutes pour que l’équipe gagne, je signe », a-t-il insisté.
Au-delà de son cas, Hakimi a mis l’accent sur la gestion du vestiaire et l’équilibre à trouver entre cadres et jeunes, estimant que cette CAN représente une opportunité rare pour tout le groupe. « Mon rôle, en tant que capitaine, c’est de donner l’exemple… on doit, les anciens, motiver tous les joueurs et leur faire savoir que c’est l’opportunité d’une vie », a-t-il conclu, en fixant déjà l’objectif final : voir le Maroc soulever le trophée le 18 janvier, jour de la finale. Dans un pays porté par l’espoir d’un sacre historique, le capitaine a posé les bases : l’ambition sera collective, et l’engagement total.

