Azzedine Ounahi a été officiellement présenté par le Girona FC ce midi, après avoir fait ses débuts dimanche dernier à Vigo. Le milieu marocain se dit pleinement convaincu de son choix de rejoindre le club catalan.
« La décision a été très facile. Même si d’autres clubs étaient intéressés, je savais qu’à Girona ce serait comme à la maison, comme une famille, et le choix a été simple. »
La sélection marocaine, un moteur pour progresser
En ce qui concerne la sélection nationale, Ounahi confie : « De nouveau, nous ont rejoint, on a vu El Aynaoui qui a participé à son premier stage. Avec l’équipe nationale, nous sommes sur le bon chemin. Nous avons remporté tous les matchs que nous avons joués. Il nous reste une victoire pour battre le record de l’Espagne. Nous travaillons et écoutons ce que le coach nous dit. Il faut qu’on reste sur cette route jusqu’à la CAN pour la remporter dans notre pays. »
Les conseils de Bounou
Un autre facteur déterminant dans sa décision a été l’influence de Yassine Bounou, ancien gardien du Girona et coéquipier en sélection marocaine. « Il connaît bien la ville et entretient encore des liens avec le club qu’il aime beaucoup. Lui et Omar Harrak, entraîneur des gardiens de la sélection, m’ont conseillé de venir », explique Ounahi. D’ailleurs, Bounou lui a promis qu’il viendrait un jour à Montilivi pour assister à un match.
Un style de jeu compatible
Ounahi souligne également l’importance du style de jeu : « Parce que nous avons le même style de football ». Il se souvient de son enfance : « Quand je jouais dans la rue, je rêvais de jouer dans un grand club », et estime que Girona est le lieu idéal pour réaliser ce rêve. « J’avais déjà choisi Girona et ce n’est pas pour l’argent. Je ne joue pas au football pour ça, mais uniquement pour le plaisir et pour en profiter. Ici je pourrai progresser. »
Des débuts prometteurs à Vigo
Pour son premier match avec le club catalan, le Marocain a disputé 82 minutes, bien au-delà des 60 initialement prévues avec l’entraîneur Míchel. « Cela m’aidera à reprendre le rythme. Je ne suis pas encore à 100 %, mais je travaillerai dur pour m’y mettre rapidement. » Il se prépare à une saison exigeante avec la Coupe d’Afrique et le Mondial, en suivant un programme physique adapté pour « affronter ce qui viendra ».
Le soutien de Luis Enrique
Enfin, Ounahi revient sur le célèbre commentaire de Luis Enrique après Espagne-Maroc au dernier Mondial :
« J’avais beaucoup couru, environ quinze ou seize kilomètres, et je suis allé faire le contrôle antidopage. Quand je suis arrivé au vestiaire, mes coéquipiers ont commencé à chanter ‘numéro huit, numéro huit’. Je ne comprenais pas bien au début. C’est agréable qu’un entraîneur comme Luis Enrique parle de moi de manière positive. »