La demi-finale entre le Maroc et la France lors de la Coupe du monde U20 restera dans l’histoire pour de nombreuses raisons. L’une d’entre elles concerne l’application d’une nouvelle règle instaurée par la FIFA, qui a permis aux Lionceaux de l’Atlas d’obtenir un penalty crucial à la suite d’un tirage de maillot dans la surface.
Une innovation décisive : le carton vert
Nous sommes à la 28ᵉ minute de jeu lorsque l’arbitre arrête la partie et effectue le signe de la VAR pour vérifier une possible faute dans la surface française. À l’origine de cette décision : Mohammed Ouahbi et son staff, qui ont choisi d’utiliser le fameux carton vert, une nouveauté introduite par la FIFA pour renforcer la justice arbitrale.
Ce dispositif donne la possibilité à chaque sélectionneur de disposer de deux cartons verts au cours d’un match. Grâce à eux, ils peuvent demander à l’arbitre d’aller visionner les images en cas d’erreur manifeste. Si leur contestation est justifiée, ils conservent leur carton ; dans le cas contraire, celui-ci est perdu.
Une vigilance payante pour les Lionceaux
Cette fois, la demande du banc marocain s’est avérée justifiée. Sur l’action incriminée, Andréa Paul Leborgne retient clairement le maillot d’Ismail Baouf dans la surface, ce qui provoque la chute de l’attaquant marocain. Après consultation de la vidéo, l’arbitre désigne le point de penalty.
Une décision capitale, car sans la vigilance du staff marocain, l’action serait probablement passée inaperçue. Le Maroc convertit le penalty et prend l’avantage, avant de concéder l’égalisation française plus tard dans la rencontre.
Une première historique pour le Maroc
La suite appartient désormais à l’histoire : les Lionceaux de l’Atlas ont finalement éliminé la France aux tirs au but (1-1, 5 t.a.b. à 4), validant leur billet pour leur toute première finale de Coupe du monde U20.
Cette utilisation stratégique du carton vert illustre parfaitement la lucidité et l’intelligence tactique du staff marocain, qui n’a rien laissé au hasard dans cette épopée historique.