Le décor est simple : le Maroc veut éviter une fin de phase de groupes sous tension et garder la main sur son classement, tandis que la Zambie joue sa qualification. Au classement, le Maroc est en tête avec 4 points, devant le Mali et la Zambie (2 points), alors que les Comores ferment la marche avec 1 point.
Dans ce contexte, Regragui vend une continuité (“bonhomme de chemin”) et un objectif de première place, quand Sichone met en avant la préparation optimale et le statut du Maroc. Les deux discours se répondent : d’un côté, l’obligation de répondre présent; de l’autre, la nécessité de faire basculer un match couperet.
Le match devient donc un test de maîtrise : le Maroc doit produire une prestation plus aboutie, et la Zambie doit transformer son besoin de victoire en plan de jeu cohérent, sans se désunir. C’est typiquement le genre de soirée où les détails (gestion des temps forts, efficacité, discipline) décident du scénario.

