L’arrivée de Xabi Alonso à la tête du Real Madrid bouleverse les équilibres internes du vestiaire, et Brahim Díaz semble en être l’une des premières victimes. Alors qu’il jouait un rôle régulier sous Carlo Ancelotti, l’international marocain traverse une période délicate depuis le changement sur le banc madrilène.
Nommé juste avant le Mondial des clubs, Xabi Alonso a entamé une phase de transition en profondeur. Malgré une volonté affichée de moderniser le jeu et de miser sur la jeunesse, la lourde défaite 4-0 face au Paris Saint-Germain en demi-finale a révélé plusieurs failles dans son dispositif, renforcées par l’absence de Kylian Mbappé. Pour redéfinir son projet, le technicien basque a misé sur des profils comme Dean Huijsen, Arda Güler ou encore Gonzalo García, reléguant des joueurs comme Brahim Díaz à un rôle secondaire.
Un temps de jeu en chute libre
Depuis l’arrivée d’Alonso, Brahim n’a joué que 45 minutes contre Pachuca, 26 minutes face à Al-Hilal et au PSG, et seulement 9 minutes contre Salzbourg. Contre la Juventus et Dortmund, il est resté sur le banc. Une situation radicalement différente de celle vécue sous Ancelotti, où il était intégré à la rotation avec efficacité.
La récente arrivée de Franco Mastantuono, jeune talent pour lequel le club a investi lourdement, ainsi que l’émergence d’Arda Güler, ont encore restreint les perspectives de Brahim. Selon AS, le coach madrilène redessine les priorités sportives, laissant le Marocain dans une position inconfortable.
Un avenir encore ouvert
Malgré cette mise à l’écart, Brahim Díaz reste déterminé à s’imposer au Real Madrid. Fin juin, il déclarait : « Nous avons un entraîneur exceptionnel qui connaît parfaitement le club. J’ai toujours eu l’ambition de réussir ici, c’est mon objectif depuis le début. » Un message clair, témoignant de son attachement au maillot merengue.
Sa prolongation de contrat est quasiment actée, et un éventuel départ de Rodrygo pourrait lui rouvrir les portes du onze. Fort de ses 56 matchs disputés la saison passée (6 buts, 8 passes décisives), Brahim espère encore inverser la tendance. Mais dans un club aussi exigeant que le Real, le temps pour convaincre est souvent compté.