Le joueur s’exprime pour la première fois à la télévision
Achraf Hakimi, défenseur du Paris Saint-Germain, est revenu publiquement sur l’affaire judiciaire qui le vise. Accusé de viol par une jeune femme, l’international marocain affirme n’avoir « rien à se reprocher ». Il a pris la parole dans l’émission Clique sur Canal+ France, dont un extrait a été diffusé mercredi soir.
« Je sais que ce dont on m’accuse est faux »
Le latéral marocain a répondu en espagnol :
« Je sais que ce dont on m’accuse est faux. Je n’ai rien fait et je n’aurais jamais pu faire une telle chose. »
Il précise avoir « toujours coopéré avec la police » et dit vivre « l’esprit tranquille, en attendant que la vérité éclate ».
Un témoignage personnel et douloureux
Hakimi a aussi raconté l’impact de l’affaire sur sa vie privée :
« Maintenant, mon cercle de proches est si réduit que je ne laisse plus personne y rentrer. »
Il ajoute : « Jamais on ne m’avait causé un tel préjudice. Pour moi, ça a été difficile et ça continue à l’être. Mes enfants sont encore petits. Ils ne connaissent pas Internet et ne savent pas lire. Mais un jour, ils vont lire ce genre de choses. Je ne souhaite ça à personne. »
Il affirme toutefois garder confiance : « Grâce au travail de la police, de bonnes avancées ont été faites. Aujourd’hui j’ai l’esprit tranquille. On espère que la vérité éclatera bientôt. »
La justice doit trancher
Le 1er août, le parquet de Nanterre a demandé son renvoi devant la justice. La plaignante déclare avoir subi des attouchements puis un viol en février 2023 au domicile du joueur, après l’avoir rencontré via Instagram. Le juge d’instruction décidera s’il y aura procès.
Hakimi dénonce des pressions dans le football
« Dans le monde du foot, beaucoup de gens veulent profiter de nous. Si tu n’es pas bien entouré, ça peut provoquer ce genre de choses », explique Hakimi.
La version de la plaignante
L’avocate de la jeune femme, Me Rachel-Flore Pardo, a contesté les propos du joueur. Elle a réagi jeudi auprès de l’AFP : « L’instruction a permis de réunir tous les éléments caractérisant le crime de viol subi par ma cliente. Il n’y a eu aucune tentative de chantage. »
Hakimi reste vice-capitaine du PSG
Malgré cette affaire, Hakimi conserve un rôle important dans le vestiaire parisien. Déjà vice-capitaine la saison passée, il a été confirmé à ce poste. Questionné samedi en conférence de presse sur l’éventuel impact d’un procès, l’entraîneur Luis Enrique a choisi de ne pas répondre.