De retour en Italie, Hachim Mastour a ouvert son coeur lors d’une interview accordée à la Gazzetta Dello Sport. Le jeune marocain (26 ans) a parlé de ses plans pour l’avenir, des difficultés auquelles il a fait face, ainsi que du rôle important de la religion dans sa vie et qui s’est accentué lors de son séjour au Maroc.
Mastour est rentré en Italie après une expérience en Botola, aux côtés de la Renaissance de Zemamra et l’Union Touarga. Le joueur marocain, qui rêve de retrouver les terrains dans son pays natal, s’entraîne sous la houlette du coach et préparateur physique Stefano Cellario, comme il l’a annoncé dans son entretien avec la Gazzetta Dello Sport publié le vendredi 17 janvier 2025.
«Maintenant, je suis à Reggio Emilia, ma ville. J’ai déménagé ici et je m’entraîne avec l’entraîneur Stefano Cellario. Je me tiens prêt pour quelque chose à venir. Mon rêve est de m’imposer ici en Italie. J’avais des offres des Émirats et d’Europe, mais je voulais rentrer chez moi. J’ai souffert de dépression, je ne pouvais plus trouver le plaisir d’aller sur le terrain, j’ai souffert de la pression, c’était une phase très difficile sur un niveau personnel et professionnel, mais j’ai réussi à la surmonter avec la foi et le soutien de la famille. Je me suis rapproché de Dieu et me suis tournée vers la prière. Je suis musulman, j’ai lu le Coran. Au Maroc, je me suis rapproché de la religion.»
Mastour est aussi revenu sur l’expérience de notoriété qu’il avait vécu en tant que mineur, les grands joueurs qu’il a cotoyé:
« J’ai toujours dit, à Milan, je me sentais comme un super-héros, ce maillot me donnait des ailes. Tout m’est venu avec une facilité absurde, j’adore les étapes importantes et j’ai aimé être au San Siro. Je m’entraînais avec Kaka, Robinho, Mexes, De Jong. J’ai aussi rencontré Allegri et Ibrahimovic mais je suis venu de la catégorie des jeunes, j’ai eu. J’aimais De Jong, il était un gladiateur. Malheureusement je n’ai contact avec aucun des joueurs mentionnés, mis-à-part Leao, nous sommes amis ».
En réponse à une question sur ce qu’il changerait s’il pouvait revenir en arrière, Mastour a déclaré :
«Je prendrais plus de temps, j’apprécierais chaque année. Filippo Galli me l’a dit et avait raison. Je n’avais personne pour me guider et il y avait un grand buzz autour de mon nom dans les médias sociaux ont explosé au cours de ces années, et Il n »y avait personne pour gérer mon image et mon marketing. Je n’ai jamais pensé à l’argent, j’essayais de m’amuser. En fait, ceux qui étaient derrière moi ont peut-être gagné, mais je n’en avais aucun avantage particulier.»
En dehors de sa passion pour le football, Mastour souhaite reprendre ses études et faire le nécessaire pour rejoindre l’université.
« En dehors du football, je suis attiré par la gestion d’entreprise, je voudrais terminer le lycée et peut-être m’inscrire à l’université. J’avais commencé à étudier la comptabilité, mais j’ai dû m’arrêter parce qu’à 17 ans, j’étais déjà footballeur professionnel à l’étranger, au club du Malaga.»
