Le président de la Fédération royale marocaine de football a fait un état des lieux de la candidature marocaine à l’organisation de la Coupe du monde et a, par ailleurs, expliqué l’ensemble des projets structurants visant à développer le pays autour de cet événement.
L’élément central et sûrement le plus important concernant ces projets titanesques est le plan de financement. Faouzi Lekjaa a tenu à préciser que ce dernier était d’ores et déjà bouclé.
Concernant les infrastructures, trois aéroports seront agrandis et mis à niveau : ceux de Marrakech, Tanger et Rabat. En ce qui concerne celui de Casablanca, le projet global consiste à en faire un hub régional, ce qui en ferait le plus grand d’Afrique.
Pour ce qui est des stades, nous connaissons l’avancement des travaux de ceux de Rabat et de Tanger. Le président de la FRMF indique une nouvelle fois que ces derniers seront finalisés dans deux mois, soit plusieurs mois avant le début de la CAN.
Quant aux autres stades prévus, à savoir ceux de Marrakech, Fès et Agadir, ils bénéficieront également d’une rénovation et d’un agrandissement avant la Coupe du monde 2030.
Et bien évidemment, viendra s’ajouter le futur stade de Casablanca (plus précisément à Benslimane), qui sera le plus grand stade du monde avec une capacité de plus de 115 000 places. Il deviendra, à terme, le nouvel écrin des deux grands clubs de Casablanca, à savoir le Raja et le Wydad.
Mais ce n’est pas tout en ce qui concerne les infrastructures sportives : les terrains d’entraînement ont également une importance particulière. La Fédération mettra à disposition pas moins de 32 camps d’entraînement. Pour chaque camp, deux hôtels seront prévus, ainsi que plusieurs terrains de football. Chaque équipe disposera également de deux terrains d’entraînement.
Bien sûr, le président de la Fédération, qui est également ministre du Budget, profite de cet effet d’aubaine pour souligner que tous les secteurs, public comme privé, doivent être à la hauteur et saisir cette occasion pour élever le niveau d’exigence.