Altercation entre Mbemba et Regragui : les explications des protagonistes
La fin de match entre le Maroc et la République démocratique du Congo, lors de la 2e journée de la Coupe d’Afrique des nations (CAN), a été marquée par une altercation entre Chancel Mbemba et Walid Regragui.
Les faits
À la fin du temps additionnel, Mbemba s’est arrêté pour s’étirer le mollet droit. Les soigneurs et la civière ont alors rapidement pénétré sur le terrain pour l’aider. L’arbitre, Peter Waweru, a indiqué au joueur qu’il devait quitter le terrain. Ce dernier, qui ne semblait pas souffrir de crampes, s’est opposé à cette décision et a reçu un carton jaune.
En quittant le terrain, Mbemba a croisé le regard de Regragui, le sélectionneur du Maroc. Ce dernier lui a dit quelque chose qui a mis le défenseur congolais en colère. Mbemba est alors revenu sur le terrain et les deux hommes se sont affrontés verbalement. Plusieurs personnes ont dû intervenir pour les séparer.
Les explications
En conférence de presse d’après-match, Regragui a fait amende honorable et exprimé ses regrets. “Je n’ai rien à dire, j’ai beaucoup de respect pour Mbemba. C’est peut-être l’adrénaline qui l’a fait répondre comme ça, il n’y a pas de souci. Je regrette car on a pas donné une belle image, ni nous, ni la RDC.”
Quelques minutes plus tard, Mbemba a livré quelques mots aux journalistes présents en zone mixte. “Je n’ai pas besoin de trop parler mais le plus important, c’est la justice de Dieu. Je ne suis pas parfait mais quand je suis sur le terrain, je respecte tout le monde. Le respect c’est réciproque. Moi je respecte le coach, les grands messieurs.”
Les accusations de racisme
Des allégations de propos à caractère raciste sont soulignées sur les réseaux sociaux, sans aucune preuve. Pour l’heure, ni la FIFA, ni la Confédération africaine de football (CAF) n’ont ouvert d’enquête.
Une fin de match regrettable
Au-delà des accusations de racisme, cette altercation est regrettable pour le football africain. Les deux hommes se sont rapidement calmés et ont exprimé leurs regrets. Il n’y a donc pas lieu de s’inquiéter pour la suite de la compétition.