Le Paris Saint-Germain a validé son billet pour le dernier carré de la Coupe du monde des clubs, en s’imposant face au Bayern Munich (2-0) au terme d’un match maîtrisé, malgré deux expulsions.
Dès le début de la rencontre, Achraf Hakimi se montre très actif. Lancé sur le côté gauche, il tente d’accélérer, mais se heurte à une bonne intervention de Stanišić (4e). Le Marocain poursuit ses efforts et continue d’étouffer la défense bavaroise, incapable de ressortir proprement.
Paris prend peu à peu le contrôle du jeu. Sur une superbe séquence collective, Barcola accélère dans l’axe et sert Désiré Doué, qui trouve immédiatement Hakimi, complètement seul sur son couloir droit (19e). Le centre du latéral marocain arrive au second poteau, où Kvaratskhelia tente de conclure, sans réussite. L’action est remarquable et illustre la maîtrise parisienne.
Le Bayern tente de réagir et se procure une grosse occasion. Coman déborde face à Hakimi et réussit à centrer pour Harry Kane dans la surface (37e). L’attaquant anglais, bien surveillé par Pacho, manque le cadre de peu sur sa tête. Les deux équipes rentrent aux vestiaires sur un score nul (0-0).
Après la pause, la tension monte. Hakimi gagne son duel face à Coman et part seul en contre, avant d’être arrêté par l’arbitre, qui siffle une faute sur un contact jugé irrégulier (63e). Le Marocain laisse éclater sa frustration, très remonté contre cette décision.
Le PSG finit par faire la différence. Sur une récupération haute, Hakimi sert Joao Neves, qui glisse le ballon à Désiré Doué (78e). Le milieu de terrain arme une frappe soudaine à l’entrée de la surface. Masqué, Manuel Neuer est battu au premier poteau. Paris prend l’avantage grâce à ce but plein de sang-froid.
Malgré deux cartons rouges infligés à Pacho et Hernandez, le club parisien continue d’attaquer. Dans les derniers instants (90+6), Hakimi réalise un superbe slalom et sert Ousmane Dembélé dans la surface. L’ailier français ne tremble pas et inscrit le but du break, scellant définitivement la victoire parisienne.
Le PSG s’impose donc face au Bayern (2-0) et poursuit son aventure en Coupe du monde des clubs. Une performance solide et pleine de caractère, qui permet aux hommes de Luis Enrique de rêver plus grand.