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Boussati

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  1. Hier à Rabat, l'équipe du Maroc n’a pas pu faire mieux qu’un nul (0-0) en match amical face à une équipe du Cap Vert sérieuse et bien organisée défensivement. Un score qui a mis fin à la bonne série des Lions contre de grandes équipes telles que le prestigieux Brésil. Un résultat qui a fait naître quelques doutes à quelques mois de la Coupe d’Afrique des Nations. Après la belle épopée qatarienne et la victoire à Tanger face au Brésil, les Lions avaient imaginé cet affrontement contre les Cap-Verdiens comme un tremplin vers les matches à venir, forcément décisifs dans l'optique d'un éventuel couronnement en CAN qui aura lieu en Côte D’Ivoire l’année prochaine. Malgré quelques modifications dans la composition (titularisation de Hamed Allah, de Kandouss et de Louza ...), les Cap-Verdiens n'ont pas laissé les Marocains prendre leur élan, même si tout n'est pas à jeter dans la prestation des Lions. En effet, si l'efficacité devant les buts n'était pas au rendez vous, Les Lions ont quand même vendangé deux belles occasions de scorer en première mi-temps, notamment par Hamed Allah et Louza, tiens tiens ! Un but à ce moment là aurait permis sans aucun doute d’ouvrir la voie à d’autres réalisations. Mais pour Regragui l’objectif est aussi ailleurs : d’abord voir ou revoir d’autres joueurs, ensuite le choix de l’adversaire qui n’a rien de fortuit. Il faut rappeler que si le coach a bien su contenir et piéger de grandes équipes européennes au Qatar, il est à noter que c’est la première fois qu’il affronte une équipe africaine depuis son avènement sur le banc. Ce détail a son importance, car, ce n’est plus une surprise pour personne, le Cap-Vert c’est exactement le genre d’adversaire qui pose des problèmes à la Sélection. Il suffit de se rappeler comment les Lions se sont fait sortir par le Bénin en CAN 2019. Du coup, cette mauvaise performance est à relativiser, voire même à accepter, c’est le genre de match à prendre comme un fusil aiguiseur. Hoalid Regragui le sait, il fallait bien un truc pour vérifier si les Lions sont bien descendus de leur nuage, c’est chose faite. Place maintenant à la quête du titre africain, et pour y arriver il ne faut pas se leurrer, la tâche sera d’autant plus compliqué que le récent demi-finaliste mondial sera très attendu. En somme, faire un nul contre le Cap-Vert qui plus est sans marquer est sans doute plus intéressant que de battre un grand d’Afrique comme le Sénégal, le Cameroun ou la Côte d’Ivoire. Il ne s’agit pas d’oublier le Qatar, mais de revenir là on était avant la coupe du monde, et ce n’est que comme ça qu’on peut repartir de bon pied. Hier, il ne s’est rien passé, juste un mal pour un bien. M. Benmark
  2. Oui j'ai très bien compris ce que tu veux dire, il n'empêche et c'est justement ce que je pointe, c'est que la rivalité WAC RAJA doit s'arrêter au seul championnat marocain. Et quand bien même, je ne sais pas si tu l'as entendu s'exprimer, il le faisait en dialecte égyptien ce qui a eu le don de me choquer, si au moins il s'exprimait dans notre darija, si au moins il s'est montré neutre. Combien de temps a-t-il passé à Al Ahly, combien de temps a t-il passé avec le Raja et au Maroc? Ce n'est pas maladroit, c'est complètement idiot.
  3. Après avoir vécu une très belle épopée 2022 avec les Lions de l’Atlas au Qatar (demi finaliste de la coupe du monde), Badr Banoun fait une sortie pour le moins surprenante à quelques heures de la finale de la ligue des champions africaine entre le WAC de Casablanca et Al Ahly SC du Caire. Si le joueur, sur le plan individuel s’est vraiment épanoui, tantôt acteur et tantôt supporter de sa sélection nationale, on ne peut pas dire qu’il partage cet engouement avec le WAC de Casablanca. En effet, de passage au Caire, et interrogé par un média égyptien, Banoun s’est fendu d’un décevant : « je souhaite bon courage à A Ahly » sous entendu, je serai supporter de mes anciens coéquipiers d’Al Ahly ce soir. Des propos choquants pour tous les amoureux du Maroc et du football marocain. On sait que Badr a bien évolué au Raja par le passé et on connait la rivalité entre les deux grands clubs de Casablanca, mais de là a espérer une victoire du club égyptien il n’y a qu’un pas que Banoun a franchi sans scrupules. Le plus marrant dans ce court entretien c’est que notre joueur s’est exprimé dans un parfait dialecte égyptien comme pour dire : ce soir je ne suis pas marocain. Comment peut-on tenir de tels propos ? Lui seul, connait la réponse. Ce qui est certain c’est que le WAC est un des plus beaux fleurons du championnat marocain. Qu’on soit d’Agadir, de Marrakech, de Fes, de Rabat ou de Kénitra, tous à l’unisson nous déclarons : ce soir le WAC est le représentant de tout le Maroc, de Tanger à Lagouira. Badr Banoun, après avoir été soutenu par la grande majorité des supporters marocains qui était pour son intégration dans la formation de Regragui, vient d’asséner un sérieux coup de massue à tous ceux qui ce soir vont vibrer pour le Wydad. Après Ouaddou, Banoun est-il fâché avec sa marocanité ? Une chose est désormais sûre, il a perdu beaucoup d’estime et de valeur aux yeux de tous les supporters marocains. M. Benmark
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